SAMIR au CIRDI: Benali confirme les 27 MMDH réclamés par Corral

Le Desk | 22 May 2023

SAMIR au CIRDI: Benali confirme les 27 MMDH réclamés par Corral

Par Soufiane Sbiti

27,4 milliards de dirhams. C’est le montant précis, que nous révélions précédemment et réclamé par le
Suédois Corral au Maroc, dans le cadre du litige devant le tribunal arbitrait du CIRDI.

Ce lundi, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a confirmé les
chiffres, affirmant que « le dossier connait actuellement des complications inédites, en raison d’accumulation
de problèmes, entre l’investisseur et l’Etat marocain. La société Corral a présenté une demande au CIRDI,
réclamant une compensation de 27 milliards de dirhams, sachant que les dettes cumulées atteignent plus de
30 MMDH. 40 % de cette dette provient de l’Etat marocain, et la Banque centrale populaire (BCP) avec 2
milliards de dirhams ». La question a été posée par Loubna Sghiri, du Parti du Progrès et du Socialisme.

En effet, comme rapporté par Le Desk, le montant réclamé par Corral est fixé à près de 2,8 milliards de
dollars. Deux fois plus que ce qui avait été affirmé jusqu’ici.

La demande, contenue dans un document gardé confidentiel par le CIRDI, a été introduite par le cabinet
Gibson Dunn qui défend les intérêts de la société contrôlée par Cheikh Mohamed Hussein Al Amoudi dans
cette procédure d’arbitrage engagée depuis mars 2018. Il soutient l’argumentaire de base du plaignant faisant
référence à la « violation » de la convention maroco-suédoise.

En réplique, selon une synthèse des derniers développements de l’affaire établie à l’adresse de la Primature
par l’Agence Judiciaire du Royaume (AJR) et dont Le Desk a pu consulter le contenu, le Maroc a déposé, par
le biais du cabinet d’avocats Naciri & Associés Allen & Overy mandaté aux fins de défendre ses intérêts
dans le cadre de cette affaire, plusieurs mémoires auprès du Tribunal arbitral visant à infirmer les
revendications de Corral, notamment celles qui concernent le non-respect de l’Etat de ses engagements
internationaux au titre de l’accord précité.

source: Le Desk